La ministre de l’enseignement supérieur Marie Odile Attanasso a rencontré hier jeudi les acteurs du monde universitaire. Elle a saisi l’occasion pour leur faire part des réformes engagées dans l’enseignement supérieur et recueillir leurs contributions.
Au nombre de ces réformes, figurent l’instauration d’un nouveau mode de gouvernance des universités nationales du Bénin, l’amélioration du système de sélection des nouveaux bacheliers et la création d’institutions universitaires capables d’assurer une recherche de qualité. Pour améliorer la système de sélection des nouveaux bacheliers, la ministre dit avoir mis en place une plateforme d’orientation en amont. Les universités publiques quant à elle, seront désormais gérées comme des entreprises avec des conseils d’administration. De leur côté, les organisations estudiantines sont obligées d’avoir une représentativité au niveau national avant d’espérer se faire entendre des autorités.
Les deux institutions qui vont veiller à l’amélioration de la qualité de la recherche dans les universités nationales sont : l’agence béninoise pour la recherche et l’innovation et l’agence béninoise pour l’assurance de la qualité de l’enseignement supérieur. Les offres et les coûts de formation dans ces universités nationales seront par ailleurs harmonisés.
Les acteurs du monde universitaire ont apprécié ces réformes. Ils ont néanmoins fait part de leurs inquiétudes quant aux nouveaux systèmes de sélection des boursiers et des nouveaux bacheliers. Le nouveau mode de gestion des universités publiques a aussi éveillé l’inquiétude des acteurs du secteur de l’enseignement. La ministre a apporté des clarifications avant de rassurer ces vis-à-vis du caractère inclusive de ces réformes.
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