La Maison de la société civile en collaboration avec le Forum des organisations de défense des droits de l’enfant au Bénin, Foddeb, avec le soutien de Plan international et de l’agence suédoise de développement internationale, Asdi, a organisé hier jeudi 17 mai 2018 à l’Infosec, la troisième table ronde entre la société civile et l’Etat sur les engagements liés aux droits de l’enfant. C’était en présence de la ministre des affaires sociales, Mme Bintou Chabi Adam Taro, du Pca de la maison de la société civile, Arouna Lawani, du directeur des programmes de Plan international Bénin, et d’autres autorités.
Le Bénin a ratifié la convention des Nations-Unies, relative aux droits de l’enfant, en août 1990, ainsi que les deux protocoles relatifs à la vente des enfants, la prostitution des enfants et la pornographie impliquant les enfants, et celui portant sur la participant des enfants aux conflits armés. A travers la ratification de cette convention et des traités, le Bénin s’est engagé à s’investir dans la protection des droits des enfants, et à établir des rapports qui indiquent et précisent les réalisations du gouvernement dans ce sens. C’est pour cette raison que depuis trois ans, la table ronde annuelle entre la société civile et l’Etat est organisée pour faire le point de la situation.
Pour cette 3e édition qui a connu la présence de la ministre des affaires sociales, Mme Bintou Adam, l’engagement du gouvernement et des organisations de la société civile et les partenaires techniques et financiers, à protéger les droits de l’enfant au Bénin, a été réaffirmé.
Et cela a été exprimé dans les allocutions du Pca de la maison de la société civile, Arouna Lawani que dans celui de la ministre des affaires sociale, Mme Bintou Adam. Il ressort de leurs interventions que le gouvernement autant que les organisations de la société civile s’engagent à mener une lutte sans relâche contre les auteurs de maltraitance des enfants, des grosses précoces, de la vente des enfants ou des sacrifices humains dans lesquels les enfants sont majoritairement victimes.
Dans le même sens, les préfets du Zou et du Couffo ont exposé à l’assistance la litanie d’actions qu’ils mènent dans leurs ressorts de commandement pour décourager et traquer les auteurs des atteintes aux doits des enfants. Cette répression va des poursuites judiciaires aux emprisonnements des auteurs de maltraitance des enfants. La société civile quant à elle a rassuré de son éveil constant à dénoncer les cas de violation des droits des enfants et à encadrer ceux victimes de maltraitancer
Le plaidoyer du Foddeb pour plus de protection des droits des enfants
Au cours de la table ronde, le Foddeb a fait un plaidoyer pour une plus grande protection du droit des enfants. L’Ong a recensé à cet effet, trois menaces majeures qui pèsent sur les enfants aujourd’hui : « les grossesses chez les enfants mineurs, la détermination et la consommation par des enfants de stupéfiants, drogues et toutes autres substances psychotropes et psycho-actives ; et l’enlèvement ou la disparition d’enfants qui a pris de l’ampleur ». L’Ong interpelle les pouvoirs publics et tous les autres partenaires à redoubler d’efforts, d’engagement et de moyens, pour endiguer ces fléaux qui menacent la quiétude des enfants, leur vie scolaire et même leur épanouissement psychosociologique.
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