La procédure judiciaire en cours en France contre l’homme d’affaire Vincent Bolloré continue de faire parler d’elle. Après la Guinée, le Togo vient de réagir sur le sujet.Soupçonné par la justice française d’avoir fourni des services de communication sous-payés contre des faveurs de gouvernement africains, l’homme d’affaires Vincent Bolloré est au cœur d’une affaire qui l’a conduit dans les locaux de l’office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales le 24 Avril dernier.
Après de longues heures de garde à vue, celui-ci a été finalement mis en examen comme l’annonçait plusieurs sources. Les deux pays africains indexés dans cette affaire (le Togo et la Guinée), ne sont pas resté silencieux après les récents événements.
Le Togo ne se sent pas concerné
Pendant que les autorités guinéennes par la voix du ministre de la Justice, Cheick Sako, avait affirmé qu’elles vont collaborer, les autorités togolaises de leur côté ne se sentent pas concernés par cette affaire qui fait couler beaucoup d’encre et de salive.
Se prononçant sur le sujet à travers un média local, le ministre de la Fonction publique, Gilbert Bawara a estimé qu’il était « un peu condescendant d’imaginer qu'(…) une agence de communication pourrait avoir une influence quelconque sur une élection présidentielle dans un Etat africain ». Il a par ailleurs signalé que le Togo ne fera aucune promesse particulière pour la simple raison que les autorités ne se sentent pas concernés.
L’opposition critique
Rappelons que du côté de l’opposition, des voix s’étaient déjà élevées quelques heures seulement après l’éclatement de l’affaire. Le Président du Parti des Togolais, Nathanaël Olympio, avait regretté que ce ne soit pas au Togo que la procédure judiciaire est enclenchée tandis que Jean-Pierre Fabre avait vu en cette affaire « l’illustration abjecte de la mal gouvernance politique et économique »
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