Le drame aquacole qui a frappé le Lac Toho était une fois encore au menu de l’émission l’hebdo de Océan Fm. Les invités de vendredi 25 mai dernier ont revenu sur les circonstances du phénomène qui a décimé de milliers de poisson. Il ressort de leurs argumentations la présence d’un antibiotique dans la chair des poissons prélevés après l’hécatombe. Ils sont deux invités reçus sur L’Hebdo de Océan vendredi derniers. Il s’agit de Cyril Aholoukpè, cadre au ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche et Théophane Ayhi, vice-président de l’Union des Producteurs Aquacoles du Bénin. Au cours de cette émission les deux invités se sont prononcé sur le Lac Toho et la mort suspecte des poissons. Ils ont apporté des explications au phénomène rarissime de mort massive d’espèces halieutiques dans le Lac Toho.
Il ressort de leurs passages sur cette émission que les premières analyses ont permis de détecter de l’oxytétracycline dans la chair des poissons prélevés. Un antibiotique qui aurait peut-être été utilisé par monsieur Zaga en prévision de maladies.
Si le laboratoire a prévu la date de 05 juin pour produire son rapport sur les prélèvements effectués au niveau du lac Toho, M. Aholoukpè, cadre du Maep affirme déjà que l’usage de « l’oxytétracycline » n’entre pas en ligne de compte des analyses en cours pour détecter la cause des mortalités des poissons.
Pour son vis-à-vis sur le plateau cet antibiotique aurait certainement été utilisé à titre préventif a indiqué Théophile Ayi. « Il n’y a pas de lien entre l’usage de l’oxytétracycline et l’effet de mortalité dans l’écosystème. La population peut consommer du poisson sans aucune crainte » a déclaré M. Aholoukpè.
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