Enseignement supérieur : Le gouvernement prend des mesures contre les publicités mensongères

Tout promoteur d’établissement privé d’enseignement supérieur, qui fera désormais une annonce ou une publicité mensongère sur son établissement, se verra condamner à payer une amende et ou à l’emprisonnement.C’est la nouvelle qu’a apporté hier aux promoteurs, le directeur de cabinet du ministre de l’enseignement supérieur, Bienvenu Koudjo. Le but de cette mesure est de mettre fin à ces publicités qui trompent les étudiants et leurs parents. Cinq cent milles (500 000) à cent millions (100 000 000) de francs Cfa, et selon le cas une privation de liberté de trois (03) mois à cinq (05) ans, ce sont les peines qu’encourent dorénavant les promoteurs d’établissements privés d’enseignement supérieur, en cas d’annonces ou de publicités mensongères sur leurs établissements. L’annonce leur a été faite par le directeur de cabinet du ministre en charge de l’enseignement supérieur, Bienvenu Koudjo, lors d’une séance d’information et de sensibilisation à laquelle il les a conviés, le lundi 14 mai 2018.

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Selon Bienvenu Koudjo, cette mesure qui a été prise en conseil des ministres, vise à réglementer la communication autour de ces établissements et à mettre un terme aux publicités mensongères. Il s’agit notamment des affiches et autres publicités, entretenant le flou autour des diplômes délivrés par les établissements. « Le gouvernement a pris la décision d’interdire les publicités mensongères qui ne font pas la clarté sur les diplômes que les Epes délivrent », explique le directeur de cabinet. En clair, il est désormais interdit aux promoteurs d’Epes de dire que leurs établissements délivrent les diplômes de Licence et de Master, car ceci est en contradiction avec l’article 1er du décret instituant les examens de Licence et de Master. Ils devront dorénavant notifier dans leurs publicités qu’ils forment à la Licence et au Master.

A part la mise en garde sur la clarté au niveau des diplômes délivrés, Bienvenu Koudjo a également fait savoir à ses invités que les informations abusives sur les prestations seront aussi punies. Les instituts qui se font passer pour des universités, se verront tout autant sous le coup de la loi pour usurpation de titre, a annoncé le directeur de cabinet. La date du 16 mai 2018, soit un délai de deux jours, a été donnée aux promoteurs pour se conformer à la nouvelle réglementation

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