Ce mardi 08 mai 2018, risque de ressembler fort bien au mardi 13 mars dernier. On se rappelle que ce jour, le gouvernement avait fait instaurer la loi martiale sur la ville. Très tôt le matin, toutes les artères de Cotonou, donnant accès au tribunal de première instance de première classe de Cotonou, ont été bloquées.
Plusieurs contingents de policiers et de gendarmes ont pris d’assaut le tribunal pour y faire régner terreur et ordre. Plusieurs usagers et curieux ont été éconduits par ces forces de l’ordre dépêchés sur les lieux.
Ce mardi, le gouvernement risque de déployer le même dispositif autour du tribunal. Et pour cause, deux dossiers importants où il est partie civile seront en procès. Il s’agit de l’affaire « Atao Mohamed Hinnouho » du nom du député de la minorité parlementaire cité dans les affaires de trafic de faux médicaments, et mis sous mandat de dépôt en dépit de son état de santé. Ce même mardi, l’affaire Mètongnon qui défraie la chronique depuis des mois revient au prétoire. Ici, c’est le syndicaliste Laurent Mètongnon qui est accusé par le gouvernement d’avoir reçu des retro commissions pour des placements hasardeux de fonds de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) -dont il était le Président du Conseil d’administration-, auprès d’une banque qui serait en faillite. Comme le 13 mars, les deux dossiers seront devant le juge Azo, le même qui avait rendu la décision ce jour, condamnant les grossistes répartiteurs à quatre ans de prison.
Toutes ces similitudes amènent à craindre deux procès de tension ce jour au tribunal
Laisser un commentaire