Rapda Bénin plaide pour la concrétisation du droit à l’alimentation

Le Réseau africain pour le droit à l’alimentation (Rapda), a organisé une conférence ce mercredi 16 mai 2018, à la maison de la société civile à Cotonou, pour discuter de la question du droit à l’alimentation au Bénin. Le but de l’initiative est d’amener le gouvernement, les Ong et les organisations de la société civile, à travailler de concert afin d’assurer la sécurité alimentaire et mettre les citoyens à l’abri de la malnutrition.

Publicité

«L’Etat béninois, membre du Réseau africain pour le droit à l’alimentation (Rapda, Ndlr), doit non seulement assurer à ses citoyens la sécurité alimentaire, mais aussi être assigné en justice s’il ne le leur respecte pas ce droit. En dehors de la sécurité alimentaire, les citoyens doivent aussi bien se nourrir pour une vie saine. C’est une obligation pour les Etats ».

C’est en substance l’information qu’a apporté hier, Kocou Gbewetoun, coordonnateur régional du Réseau africain pour le droit à l’alimentation (Rapda), aux hommes des médias, aux Ong et organisations de la société civile. C’était lors d’une conférence tenue à la maison de la société civile à Cotonou, et organisée à l’intention de toutes les structures impliquées dans les questions relatives à la sécurité alimentaire comme Oxfam, l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), le Programme alimentaire mondial (Pam), ainsi que le gouvernement représenté à la séance par le ministère de l’agriculture et de la pêche.

Au cours de cette conférence, Oxfam a mis l’accent sur le retard du Bénin en matière de sécurité alimentaire. Selon l’Ong internationale, le Bénin se révèle comme le mauvais élève de la sous région. D’après les statistiques exposées par Immoga Rda, représentant Oxfam, plus de 82% des enfants de moins cinq ans et 65 % de femmes sont mal nourris, aujourd’hui au Bénin. A l’en croire, cette malnutrition a des répercutions directes sur la croissance économique. Le Bénin a perdu plus de 5 milliards en raison de la malnutrition pendant ces dix dernières années.

« Pour améliorer la sécurité alimentaire, le ministère de l’agriculture mène des politiques de développement agricole, orientées sur les cultures vivrières. Dans son document de politique agricole, le gouvernement a créé des agences zones par zone et secteur par secteur, dans tout le pays, pour répondre à des problèmes spécifiques. », a rassuré Ahouigbamé Flavien Désiré, chef Dpp au ministère de l’agriculture.

Pour finir, il a invité toutes les structures œuvrant dans les différents domaines liés à la sécurité alimentaire, à collaborer avec le ministère pour le bonheur des populations

Une réponse

  1. Avatar de Dino
    Dino

    Comment peut-on « serrer la ceinture » en mangeant à notre faim? La sauce PAGT « est sur le feu » et l’assiette est vide pour nous qui sommes loin de la marmite…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité



Publicité