RAVIP : Ces irrégularités qui requièrent un délai de grâce

Lancée officiellement le 1er novembre 2017, le Recensement Administratif à Vocation d’Identification de la Population (Ravip), a pris fin ce lundi 30 avril 2018, après six mois. Malgré ce délai, beaucoup de citoyens n’ont pas pu se faire enrôler, et auront besoin d’un délai de prorogation. Pour cause, l’opération a connu plusieurs couacs qui ont entravé le travail des agents recenseurs.

L’opération d’enrôlement au Ravip, débutée en novembre 2017, a été officiellement close ce lundi 30 avril 2018. Mais même si elle a duré six mois, elle n’aura pas pu prendre en compte tous les requérants, afin de fournir le fichier numérique national comportant la liste exhaustive de l’identité de tous les citoyens. Pour cause, plusieurs difficultés ont été ressenties, aussi bien par les agents recenseurs que par les populations elles-mêmes au cours de l’opération. Des difficultés qui ont perturbé le bon déroulement des opérations. Ceci va des dysfonctionnements au niveau des kits d’enrôlement souvent insuffisants, au manque de bureaux de recensement dans certaines zones à la longue durée de l’enregistrement par personne. Certaines zones ne disposaient pas d’assez de bureaux d’enrôlement ou les centres étaient concentrés dans les chefs-lieux, ce qui faisait que les populations se regroupaient dans deux ou trois bureaux perdant ainsi toute une journée afin de s’inscrire. Dans l’arrondissement de Godomey précisément dans les quartiers Ayimévo et environs, il fallait se lever à 5 heures du matin et parcourir, pour certains, une longue distance afin de se rendre à l’arrondissement pour s’inscrire. L’enrôlement d’une personne pouvant prendre jusqu’à 10 minutes et parfois 30 avec les requérants nécessitant des témoignages. Il fallait être prêt à perdre toute la journée pour se faire enrôler. Parfois, toute la journée ne suffisait pas, il fallait revenir le lendemain pour les moins chanceux. Ce qui pour certains était un supplice. La file est encore plus longue pendant les week-ends, seul moment où les travailleurs profitent pour se faire recenser. La situation est devenue pire vers la fin de l’opération quand l’affluence a commencé. Certains agents de bureau, débordés, ont choisi de prioriser les requérants ne nécessitant point des témoignages. Beaucoup d’entre ces derniers sont, de ce fait, laissés de côté. La mobilité des kits qui aurait pu contribuer à arranger les choses n’a pas été autorisée ainsi pendant que certains agents étaient débordés, d’autres par contre se tournaient presque les pouces faute de requérants dans leurs bureaux.

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Pour une liste exhaustive des citoyens

Le Ravip ayant pour but d’offrir à la nation béninoise, un fichier numérique national comportant la liste exhaustive de l’identité de tous ses citoyens, il paraît donc judicieux qu’un délai de grâce soit accordé aux retardataires, qui pour une raison ou une autre, n’ont pu se faire enrôler. Ceci permettra à ceux qui sont en retard, notamment les personnes nécessitant les témoignages, d’être prises en compte. Il faudrait dans ce cas prendre des dispositions pour faciliter l’enregistrement de ces personnes, au moins pour encore quelques jours.

4 réponses

  1. Avatar de Elfy
    Elfy

    C’est bien vrai!

  2. Avatar de Awali
    Awali

    Ont peut dit 2 ans il aura toujours des retardateurs.

  3. Avatar de Nouwatin
    Nouwatin

    95687238

  4. Avatar de Nouwatin
    Nouwatin

    Moi je suis operatrice de saisi je peu vous aidez hien

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