L’édition 2018 des journées nationales de la gouvernance a pris fin sur 51 recommandations. C’est du moins ce qu’a affirmé Jean Baptiste Elias, président de l’Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC).Organisées par l’ANLC et le Front des Organisations Nationales contre la Corruption (FONAC), ces journées nationales de la gouvernance ont duré deux jours. Des spécialistes ont animé des panels sur des sujets comme : « la lutte contre la corruption et l’impunité : la problématique du recouvrement des avoirs au Bénin », « la lutte contre l’impunité et la corruption : application effective et rigoureuse des sanctions administratives et moyens pour y parvenir » et la « lutte contre l’impunité et la corruption : application effective et rigoureuse des sanctions civiles et pénales et moyens pour y parvenir ».
Chaque panel a fait des recommandations sur la manière dont les sanctions administratives peuvent être appliquées pour une bonne gouvernance au Bénin. Selon le président de l’Anlc, « la particularité de cette édition est le recouvrement des avoirs, car depuis longtemps, la lutte contre la corruption et l’impunité donnait seulement des sanctions administratives et pénales au détourneurs des deniers publics. Après quelques mois en prison, ils se servent de ce qu’ils ont détourné pour vivre et narguer tout le monde ».
A la fin des travaux poursuit Jean Baptiste Elias, des recommandations claires ont été faites à l’endroit du parlement, du gouvernement, de la Cour constitutionnelle, de l’autorité de régulation des marchés publics, de la Cour suprême, de l’Anlc, des partenaires techniques et financiers et la société civile.Il est persuadé que l’application de ces recommandations, va permettra au pays de mieux lutter contre la corruption et l’impunité.
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