Reçue sur ‘’sans langue de bois’’ de la radio Soleil Fm ce dimanche, le député Guy Mitokpè, membre de la minorité parlementaire a révélé au peuple le complot ourdi par le Bloc de la majorité parlementaire (BMP) contre certains élus du peuple dans le contexte du vote de la proposition d’amendement constitutionnel. Dévoilant ainsi les coulisses de l’amendement de la loi fondamentale du 11 décembre 1990, Guy Mitokpè parle des menaces et chantages d’incarcération contre ses pairs de la minorité parlementaire. Dans la fièvre d’explication au peuple des raisons du rejet ou du vote à moitié de la proposition d’amendement constitutionnel introduite au parlement par huit (8) députés de la majorité parlementaire, les langues se délient peu à peu pour révéler les dessous des intrigues au palais du peuple. Le député Guy Mitokpè est de ceux qui veulent dire toute la vérité et rien que la vérité sur ce qui s’est réellement passé avant et pendant la journée du jeudi 5 juillet dernier.
Sur le plateau de l’émission dominicale ‘’Sans langue de bois’’, l’élu du peuple a révélé que des collègues députés envoyés par le BMP ont menacé les honorables Valentin Djènontin Agossou, Idrissou Bako, Issa Salifou, Affo Obo et Atao Hinnouho. Dans un « reported speech » qu’il jure fidèle et vrai, Guy Mitokpè raconte les propos des émissaires du BMP à la minorité.
« Depuis plus d’une année vos familles n’ont plus la paix, vos collectivités n’ont plus la paix, vous même n’avez plus la paix… vos femmes n’ont plus la paix vos enfants n’ont plus la paix parce que nous continuons de brandir que à tout moment nous pouvons vous prendre. Vous avez vu comment Atao a été pris ? Avec ou sans la permission du parlement nous pouvons vous prendre. Si vous vous amusez nous allons vous prendre. Si vous vous amusez à ne pas voter le vert nous allons vous prendre », confie l’He Mitokpè.
Selon l’He Mitokpè, le BMP a traumatisé les membres de la minorité parlementaire afin d’obtenir d’eux un ralliement à la cause de la révision constitutionnelle.
« Les responsables au sein du BMP ont déployé une stratégie machiavélique. Ils sont ciblés ceux à qui ils veulent créer des problèmes politiques. Ils ont dit vous savez qu’un dossier est constitué contre vous (…) » a renchéri Mitokpè.
Il a salué la bravoure et la ténacité de ces derniers qui ne sont pas tombés dans les nasses de la peur et de l’intimidation. Il également démontré que les quatre point inscrits en proposition d’amendement ne sont pas solides pour aller à une révision de la loi fondamentale.
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