Les dispositions introduites dans le nouveau électoral étaient, entre autres sujets, au menu de la sortie médiatique du président du parti social démocrate et président d’honneur de l’Union fait la nation ce mardi soir sur le plateau de la télévision nationale. Bruno Amoussou a non seulement éclairé la lanterne des populations sur ce qui fâchent la classe politique mais considère que les critiques souffrent d’une déficience de culture juridique.L’invité de Prévert Noutéhou et de Landry Salanon a décortiqué le nouveau électoral en ses points fâcheux à savoir le quitus fiscal et ‘’la résidence sans discontinuité au bénin’’. Le président Bruno Amoussou a déclaré que l’avalanche de critique et d’interprétations diverses aussi bien dans les rangs de la minorité parlementaire que des opposants sur ces nouvelles dispositions relèvent d’une méconnaissance de l’histoire des textes du Bénin.
Particulièrement au sujet du séjour des candidats un an au Bénin avant les élections Bruno Amoussou a fait savoir qu’il ne s’agit pas d’une disposition nouvelle. Pour lui, cette mesure figurait déjà dans l’ancien code électoral de 1994. Sauf que cette fois, elle a été légèrement modifiée. Selon les explications du président de l’union fait la Nation (Un) il s’agit en réalité d’une disposition qui date de la conférence nationale. Quant à l’introduction de groupe de mots sans ‘’sans discontinuité’’ l’invité a été on ne peut claire.
« C’est la loi 94-15. En ce qui concerne les conditions d’éligibilités, elles figuraient déjà dans cette loi de 1994 » a indiqué Amoussou avant de poursuivre « Ça ne veut pas dire que la personne ne peut pas sortir du Bénin. (…) Quand on dit aux naturalisés de passer dix de séjour au Bénin. Ça ne veut pas dire qu’ils ne sortent pas du Bénin ».
Il a fait savoir que cette suggestion a été faite à cause de l’application que la Cour Constitutionnelle a faite de cette disposition.
« Aux élections législatives de 1995, le Président de la BOAD Aboubacar Baba Moussa qui était à Lomé avait été élu. Il y a eu recours contre lui. La Cour Constitutionnelle avait pris une décision qui l’a invalidé » a cité le président Amoussou pour dire que la disposition n’est pas nouvelle
Mieux il va comparer son interprétation à la condition faite aux naturalisés au Bénin. Face à la monté des critiques et interprétations Bruno Amoussou pense que c’est du fait de manque de culture juridique.
« Ce n’est pas une disposition introduite pour empêcher ceux qui sont exil aujourd’hui d’être élu ; toutes sortes de choses que j’ai entendu et qui vraiment dénotent de la part de ceux qui le disent d’une culture juridique un peu limitée » a lâché le président de l’Union fait la Nation.
Il a profité au cours ces 90 minutes d’émission pour apprécier globalement les réformes en cours tant dans le secteur portuaire, transport terrestre que dans le secteur agricole. Bruno Amoussou a suggéré que les partis politiques aillent résolument vers de grands regroupements pour l’animation de la vie politique de qualité.
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