En vue de la tenue des élections générales, les huit (8) députés initiateurs de la proposition d’amendement soutenue par le bloc de la majorité parlementaire ont opté pour le rallongement du mandat des députés à cinq (5) afin de coïncider les élections en 2026. La société civile monte au créneau et dit non.Elles n’ont pas fait la langue de bois concernant la proposition d’amendement constitutionnel et la relecture du code électoral, les organisations de la société civile. Hier à Cotonou, la plateforme des Osc a donné de la voix. Elle dit non au rallongement du mandat des députés à 5 ans dans la perspective des élections groupées de 2026.« La plateforme se prononce contre le rallongement à 5 ans du mandat législatif dans le but de l’aligner sur le mandat présidentiel. Ce serait dénaturé le dispositif démocratique et électoral, unité de la conférence des forces vives de la nation » a rappelé Fatoumatou Batoko.
Par ailleurs, la plateforme recommande de ne pas toucher au mandat présidentiel. « La plateforme recommande de maintenir la tenue de l’élection présidentielle et le mandat présidentiel tel quel actuellement dans le dispositif électoral. Propose de réduire le mandat des élus communaux et locaux à quatre ans de manière à organiser leurs élections avec les législatives la même année » selon la porte-parole.
Sur la question du quitus fiscal elle dit être en accort avec l’exigence d’une citoyenneté exemplaire et promeut toutes les dispositions qui exprime que tout citoyen soit en règle avec le fisc. S’agissant de ‘’résidence sans interruption durant un an’’ dans le nouveau code électoral, elle attire l’attention sur le fait que les lois électorales excluantes sont les premières sources de violence et recommande en conséquence de maintenir le statu quo existant dans l’actuel code électoral.
Laisser un commentaire