Dans un post publié sur sa page Facebook, Léhady Soglo, l’ancien maire de Cotonou a exposé les raisons qui l’ont contraint à l’exil. Mais avant de s’expliquer, il a rappelé les événements qui se sont déroulés le 28 juillet 2017.Pour l’ancien maire de Cotonou, ce samedi 28 juillet 2018, est un jour mémorable puisque cela fait un an jour pour jour qu’il a été convoqué par Modeste Toboula à la préfecture de Cotonou pour une séance d’audition. Il a narré ensuite les faits qui ont conduit à sa suspension puis à sa révocation. L’homme n’a pas passé sous silence la perquisition de sa maison par les forces de l’ordre » sans mandat ».
Il a ensuite fait remarquer que la multitude d’audits commandités sur la gestion de la mairie de Cotonou « n’ont jamais révélés l’existence de fautes professionnelles ou de malversations imputables à (sa) personne ». Il avoue même que le décret portant sur sa révocation, ne lui a jamais été notifié malgré toutes les démarches de ses avocats conseils. Pour Léhady Soglo, c’est à cause ce « pouvoir révélé » usant d’arbitraire dans ses méthodes, et manifestement animé de la volonté (de régler des comptes personnels) et de faire taire toute voix discordante » qu’il a pris le chemin de l’exil.
L’ancien édile a ensuite fait savoir que le choix de l’exil temporaire n’est pas motivé par une volonté de se soustraire à la justice de son pays. « Ce choix est malheureusement justifié par la tournure prise par certaines affaires dans notre pays » a-t-il expliqué. A titre d’exemple, il a cité le procès de Laurent Mètongnon et de ses coaccusés, « l’arrestation violente et arbitraire » du député Atao Hinnouho et la levée de l’immunité des députés Valentin Djènontin et Idrissou Bako.
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