Une quadragénaire, se souviendra longtemps de son passage dans les locaux des autorités judiciaires marocaines. Encore sous le choc, et traumatisée par son interpellation pour complicité d’adultère elle a raconté sa mésaventure.Le Maroc, à l’instar de nombreux pays maghrébins, a une législation très dure à l’encontre des affaires de mœurs et notamment les situations d’adultère. C’est ce qu’une ressortissante française a appris a ses dépens. Elle a été appréhendée par les forces de police dans un hôtel à Marrakech en compagnie d’un Marocain. C’est à partir de ce moment, que ses ennuis ont commencé.
Détenue dans les bureaux de la police pour y être auditionnée, elle a affirmé, que malgré ses demandes à répétition elle n’a eu ni droit à un avocat, ni à un traducteur. De plus, elle a raconté les conditions ignobles dans lesquelles elle a passé sa détention affirmant ceci:
« Mes droits ont été bafoués, j’ai été abandonnée pendant deux jours dans des conditions déplorables, dans un couloir étroit au milieu des cafards, de femmes enceintes battue, avec un procureur odieux qui m’a hurlé dessus” raconte ainsi la femme. »
Elle a finalement été libérée après avoir payé une caution. Mais pour les autorités marocaines, la jeune femme s’est un peu éloignée de la vérité. Elles estiment qu’elle a été arrêtée dans un appartement et non à l’hôtel. Tout se serait passé dans les délais prévus par la loi et elle aurait elle-même rejeté le recours à un traducteur.
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