Depuis l’annonce de son retour, Jean-Pierre Bemba a vu se dresser face Ă lui, le clan Kabila. Aujourd’hui, les deux camps se font face Ă quelques mois seulement, des prochaines Ă©lections prĂ©sidentielles.Jean-Pierre Bemba fait peur. En effet, celui-ci, qui a Ă©tĂ© condamnĂ© par la Cour pĂ©nale internationale Ă 18 ans de prison pour crime contre l’humanitĂ© avant d’Ăªtre acquittĂ© au mois de juin dernier, a dĂ©cidĂ© de se prĂ©senter aux prochaines Ă©lections prĂ©sidentielles congolaises, prĂ©vues pour le 23 dĂ©cembre prochain. Si le prĂ©sident Kabila est inĂ©ligible, celui-ci n’a pour le moment donnĂ© aucune indication concernant son « dauphin », « dauphin » qui ne sera d’ailleurs pas Bemba.
Le clan Kabila en appelle Ă la loi Ă©lectorale.
En effet, depuis l’annonce de ce retour, le clan Kabila et le clan Bemba se font face. En effet, les partisans de l’actuel prĂ©sident ont dĂ©cidĂ© vendredi dernier, de remettre en cause l’Ă©ligibilitĂ© de Jean-Pierre Bemba, ancien chef de guerre. Dans les faits, la MajoritĂ© PrĂ©sidentielle (MP) a dĂ©cidĂ©, via la voix de son porte-parole Alain Atundu, de demander Ă Â Bemba de se retirer de lui-mĂªme, car ce dernier serait lui aussi, inĂ©ligible. La raison ? L’article 10 de la loi Ă©lectorale qui prĂ©voit qu’une personne ayant Ă©tĂ© condamnĂ©e pour corruption, n’a pas le droit de se prĂ©senter Ă une Ă©lection de ce type. Si pour le moment, Jean-Pierre Bemba n’a pas Ă©tĂ© inquiĂ©tĂ© pour cette raison, la situation pourrait très vite Ă©voluer.
Au mois de mars 2017, Jean-Pierre Bemba était condamnĂ©, lĂ encore par la CPI, dans le cadre d’une affaire de subornation de tĂ©moin, de la « corruption » pour Alain Atundu. D’ailleurs, le procureur de la Cour pĂ©nale internationale a requis cinq ans d’emprisonnement Ă son encontre. La date du rendu du verdict, elle, n’est toujours pas connue.Â
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