La salle de conférence du Chant d’ Oiseau de Cotonou à servi de cadre à la tenue de la conférence publique du Fsp ce vendredi 17 août 2018. Le porte-parole du Fsp, Jean Kokou Zounon entouré du porte-parole adjoint, Eugène Azatassou et des autres membres de la coordination parmi lesquels Léonce Houngbadji qui servait de modérateur, a lu la déclaration du regroupement qui passait en revue différents événements politiques qui mettent à mal la situation du pays. Jean Kokou Zounon a évoqué l’état de la justice qui semble selon ses constats être une justice aux autres. Il a présenté le verdict de la justice sur le procès de Laurent et de ses co-accusés.
A ce propos il cité Philippe Noudjènoumè qui trouve que ce procès n a pas du tout respecté les principes du procès au pénal. Lesquels consacrent la présomption d’innocence, qui fait la liberté la règle et de la détention l’exception. Il y a surtout, a-t-il déploré le fait que le demandeur soit contraint d’apporter la preuve de l’accusation. C’est donc sans preuves concrètes que les mis en cause ont été condamnés à 5 ans d’ emprisonnement assorti d’ amende.
J. Kokou Zounon a présenté les réseaux catastrophiques aux examens officiels. Des mauvais résultats que le gouvernement, affirme-t-il, veut faire porter aux enseignants et aux organisations syndicales. Pour le Fsp, c’est le gouvernement qui est responsable de ces mauvais résultats en fermant les oreilles aux revendications des enseignants, préférant plutôt la répression.
Il y a aussi malaise dans le pays à travers la poursuite de l’utilisation du pesticide glyphosate qui a été révélé cancérigène à travers le verdict d’un tribunal américain qui a condamné le fabricant Monsanto à payer plus de 300 millions de dollars à un fermier qui a contracté un cancer et qui est actuellement en phase terminale. Le Fsp révèle que c’est plus de 900 mille kg de ce produit qui ont déjà été utilisés au Bénin dans le cadre de la production du Coton qui selon Jean Kokou Zounon qui cite le rapport du conseil des ministres du 6 juin 2018, dévoilait que le coton ne rapporte que onze millions Fcfa. C’est pour cela le Fsp appelle le gouvernement à arrêter l’utilisation de ce produit en ouvrant une enquête indépendante.
Le malaise se lit surtout à travers la loi sur la charte des politiques et le code électoral en adoption au parlement. Deux lois liberticides et d’ exclusion qui risquerait de faire sombrer le pays dans le chaos, à-t-il laissé entendre.
Même ce qui devrait constituer le début des réalisations concrètes du gouvernement sont loin d’être des sources de satisfaction. Eugène Azatassou parle d’opération de surfacturation des travaux. Il relève à cet effet des écarts inquiétants entre le coût de bitumage de route dans la sous-région et celui arrêté par le.gouvernement qui multiplié par 4. Il en veut preuve le coût du kilomètre de route à Lokossa qui est de deux milliards alors que dans la sous-région il est de 400 millions. C’est pour toutes ces raisons que le Fsp trouve que la situation du pays est inquiétante et appelle et l’éveil et à la réaction des citoyens.
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