Les crimes rituels au nom du vodoun kinninsi ne sont pas encore conjugué passé au Bénin bien que la police républicaine s’attelle de son mieux pour décourager les auteurs de ces meurtres. Un autre cas de ces forfaits a été enregistré au cours de la semaine. La victime, un petit garçon d’environ deux ans, a été tuée par un bokonon adepte du kinninsi et son fils. La scène s’est passée dans le village de Tindji Zègo dans la commune de Bohicon. La maman du petit habitait avec l’enfant dans la même maison que ses bourreaux, propriétaires des lieux.
Le fils du bokonon avait profité d’un moment d’inattention de la mère qui est partie dans la chambre pour chercher de la bouillie pour son enfant resté à l’entrée. Le père et le fils ont ensuite bâillonné et tué l’enfant afin de lui retirer certains organes. Mais, ils n’ont pas pu aller jusqu’au bout de leur dessein car la mère ayant remarqué l’absence de son enfant s’est mis à sa recherche avec d’autres personnes.
Ainsi coupés dans leur élan, les deux bourreaux ont mis et attaché le corps du petit dans un sac de jute de 100 francs communément appelé en fon « gbédjigblé ». Ils ont par la suite jeté le sac contenant l’enfant dans la brousse où il fut retrouvé plus tard par les populations et sa mère. La police républicaine appelée pour faire le constat a mis la main sur les mises en cause. Elle a ensuite perquisitionné leur demeure où a été retrouvé le vodoun kinninsi, ses artilleries et un trou dans lequel ils voulaient enterrer le petit.
Ce drame s’est déroulé 6 jours après que le bokonon soit rentré en possession du fétiche, a-t-on appris.
Laisser un commentaire