La crise migratoire, qui prévaut actuellement; dans le sahel africain, revêt d’un enjeu crucial, pour bon nombre de pays de l’Afrique subsaharienne et des pays du Maghreb. C’est devenu une habitude. Les tentatives, désespérés de milliers de migrants, de traverser le vaste désert sahélien, ou d’embarquer, sur des canaux de fortunes pour traverser la Méditerranée, sont devenus légions. Chaque mois, on peut dénombrer, plusieurs cas. Les immigrés clandestins, fuyant leur pays d’origine, sont prêts à tout, pour rejoindre l’Europe, quitte à prendre, des risques insensés. Tout dernièrement, c’est une centaine de migrants, qui, après avoir vécu un calvaire, dans la partie sahélienne de l’Algérie ont été secourus par les services de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).
Les infortunés, sans doutes, refoulés par les autorités frontalières algériennes, ont été placés par l’OIM, dans un camp, situé au Nord du Niger, où ils ont été, immédiatement pris en charge. Les personnes secourues, proviennent en majorité des pays de l’Afrique de l’Ouest et Centrale. Il faut noter, la présence de femmes et d’enfants en bas âges parmi les rescapés.
Malgré les difficultés rencontrées, d’autres sont déjà prêts, à retenter, la périlleuse traversée. Preuve en est, que la situation doit être des plus dramatiques dans leurs pays respectifs, au point de mettre leur vie en danger.
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