On pensait, en avoir fini avec les rebondissements en Republique Democratique du Congo en ce qui concerne, la prochaine élection présidentielle. Mais loin s’en faut!La nouvelle, il faut l’avouer, on l’a pas vu du tout venir. Alors que les stratégies se mettent en place, au sein de l’état-major des différents partis en vue des prochaines échéances électorales, la CENI, vient de faire une annonce, qui risque de raviver les tensions. En effet, après la fin du dépôt des candidatures, et l’examen final, des dossiers, la CENI à décider de rejeter les candidatures, de 5 postulants. Parmi les personnalités, qui ont vu leurs dossiers refoulés, il y a Jean-Pierre Bemba.
Tout fraîchement acquitté par la CPI, mais encore sous le coup d’autres poursuites judiciaires, la CENI, a jugé irrecevable, la candidature de l’ancien vice-président Congolais, car ce dernier est toujours confronté à des enquêtes judiciaires. Parmi las candidats écartés, on peut également citer, Antoine Gizenga, ancien Premier ministre, et leader du Parti des lumumbistes unifiés (Palu) qui a vu son dossier rejeté pour défaut de candidature. Une autre figure du palu, Adolphe Muzito, a vu sa candidature invalidée pour contestation du Parti des lumumbistes unifiés.
Samy Badibanga, ancien membre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), et deux autres candidats ont vu leur participation à la présidentielle annulée pour défaut de nationalité.
Il faut dire qu’au sein de l’opposition, on avait senti le coup venir. il y a quelques jours, les leaders de l’opposition avaient appelé les populations à la vigilance, car selon eux, des manœuvres étaient en train d’être mis en place, pour écarter certains candidats, de la course à la présidentielle.
Après l’annonce de cette liste de candidature rejetée, l’opposition a dénoncé les injonctions du pouvoir à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et à appeler à une mobilisation générale pour faire barrage à ses différentes manoeuvres.
Le président de la Commission électorale nationale indépendante, a assuré, que les candidats qui ont vu leur dossier rejetés ont 48 heures pour faire recours à la cour suprême de la justice.
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