Accusé par le clan Katumbi d’avoir tout fait pour l’empêcher de déposer sa candidature aux présidentielles du 23 décembre prochain, le gouvernement Kabila a décidé de réagir, accusant l’opposant de « mensonges ».Moïse Katumbi, opposant au régime Kabila, se trouve toujours en exil en Zambie. Souhaitant revenir sur ses terres, ce dernier a tenté de déposer sa candidature aux prochaines élections présidentielles qui auront lieu le 23 décembre prochain. Problème, ce dernier s’est retrouvé bloqué à la frontière les 3 et 4 août dernier et n’a pu s’inscrire dans les temps. Très vite, le gouvernement a été pointé du doigt par ses soutiens, accusé notamment de « voies de fait » afin de l’empêcher de revenir en RDC. Des attaques balayées d’un revers de la main par Lambert Mendé, ministre de la Communication, mais également porte-parole du gouvernement, qui a assuré que tout cela n’était que des histoires inventées par Katumbi lui-même.
Le ministre de la Communication monte au créneau
En effet, selon le ministre, le gouvernement n’a jamais tenté d’interférer dans quoique ce soir, ajoutant qu’à aucun moment l’opposant historique n’avait traversé la zone neutre, afin de venir se présenter aux douaniers ou aux bureaux d’immigration afin d’obtenir un laissez-passer, accusant par la même occasion Katumbi de ne raconter que du « pipeau, afin de dramatiser sa situation et politiser ses ennuis judiciaires ».
De leur côté, les soutiens de Moïse Katumbi ont décidé de déposer pas moins de deux requêtes, dont une en « référé-liberté » afin que l’opposant puisse retrouver sa liberté perdue et ainsi, être en mesure de retourner en République démocratique du Congo sans le moindre souci, tandis que la seconde a été déposée en « référé conservatoire », afin que le Conseil d’État, récemment mis en place par Kabila afin d’empêcher tout abus d’autorité politique, oblige la Commission électorale à donner un avis clair et précis sur cette situation.
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