USA : accusé par son ex-avocat, Trump nie l’infraction et cite Obama

Actuellement dans le viseur de la justice, Michael Cohen, l'ancien conseil du président Trump, n'a pas hésité à le citer au cours d'une rencontre avec le juge. Selon lui, ce dernier aurait tout fait afin de préserver ses chances de victoires à l'occasion de la dernière campagne électorale.Les relations entre le président Trump et son ancien avocat Michaël Cohen sont plus que tendues. En effet, si les deux hommes étaient relativement proches fut un temps, Cohen a décidé de prendre ses distances avec l'actuel chef de l'État alors que de nombreuses affaires concernant la Russie ou des tromperies supposées ont éclaté dans les médias. Récemment interrogé par la justice, ce dernier a par ailleurs assuré avoir été mandaté par le candidat Trump de l'époque, afin de donner deux mallettes pleines d'argent à deux femmes, dans le but de les faire taire.

En effet, celles-ci auraient eu une relation avec le président Trump et auraient menacé de tout dévoiler à la presse. L'objectif étant de sauver la campagne et de s'assurer une place à la Maison-Blanche, l'équipe aurait alors décidé d'agir.

280.000 dollars tirés de fonds personnels

Face à ces accusations, le président américain Donald Trump est monté au créneau. Interrogé au cours d'un entretien diffusé par Fox News, le 22 août dernier, le président américain est revenu sur les récents événements. Selon lui, il n'aurait appris que sur le tard que Michael Cohen aurait payé ces deux femmes en pleine campagne présidentielle, assurant au passage que les deux sommes versées, 150.000 et 130.000 dollars, provenaient de ses fonds personnels et que tout cela n'était lié de près ou de loin aux fonds de campagne.

Des déclarations qui ne collent pas avec ce qu'a récemment assuré Michael Cohen qui, face au juge a plaidé coupable du chef d'accusation portant sur la violation de la loi sur le financement de campagne électorale. Selon lui, deux versements ont été effectués à hauteur de 280,000 dollars, à la demande du candidat, dans le but d'éviter que quiconque ne puisse porter préjudice à la campagne en cours.

Le président Obama, dans le viseur de Trump

Enfin, afin d'enfoncer un peu plus le clou, l'actuel président américain a tenu à rappeler que son prédécesseur, le président Obama, a lui aussi été en infraction avec les règles de campagne puisque son équipe a dû s'acquitter d'une amende de 375,000 dollars après ne pas avoir dévoilé les donations perçues en temps et en heure. Une manière d'attirer l'attention sur d'autres méfaits et de montrer qu'il y aurait eu plus grave que son cas.