Présent à New-York où il participe à la 73ème Assemblée générale des Nations Unies, Patrice Talon a présidé une table ronde sur le rôle des partenariats public-privé dans la gestion des aires protégées. Il a profité de l’occasion pour vendre les richesses touristiques du parc de la Pendjari.Organisée par African Parks Network , l’Ong qui gère le parc de la Pendjari, cette table ronde a d’abord permis à Patrice Talon d’évoquer les raisons pour lesquelles il a choisi de confier la gestion de cet aire protégée au privé. « Il y a des acteurs privés qui se spécialisent dans tous les domaines de la vie. Quand quelque chose vous préoccupe et que vous n’avez pas vous-même l’expertise, (il faut chercher) l’expertise là où elle se trouve pour accomplir la mission que vous n’avez pas les moyens d’assurer tout seul. Je viens du secteur privé et je sais combien l’efficacité du secteur privé peut réussir là où parfois le pouvoir public échoue. C’est simplement ce principe qui m’a amené à m’adresser à APN » a déclaré le numéro 1 Béninois.
Patrice Talon a ensuite mis l’accent sur la résurrection de l’aire protégée depuis l’arrivée de l’ONG African Parks Network (APN). A l’en croire la vie a repris dans le « parc animalier le plus riche de l’Afrique de l’Ouest ». Les lions, les éléphants et les guépards ont réapparu à des endroits du parc qu’ils avaient entre temps déserté. Ils sont plus épanouis et en bonne santé, a indiqué avec soulagement le président Talon qui n’a pas manqué de faire part de ses attentes. Aujourd’hui affirme-t-il, « nous attendons une gestion efficace du parc; le préserver dans son état naturel, organiser des safaris, des visites sans perturber l’écosystème ».
Il souhaite aussi une cohabitation harmonieuse entre le parc et les populations avoisinantes de sorte qu’elles puissent vivre de l’aire protégée et préserver son écosystème de même que la quiétude des espèces qui y vivent. En ce qui concerne la quiétude des espèces, Patrice Talon pense qu’il faut une présence physique et armée pour combattre les braconniers. Il salue d’ailleurs les Rangers du parc qui « jouent efficacement leur rôle ».
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