Afrique : de graves accusations portées contre Heineken sur le continent

La marque Heineken qui produit des bières est accablée par des accusations sur ses activités en Afrique. Le deuxième brasseur au monde, Heineken, est au pointé du doigt concernant ses activités florissantes sur le continent africain. La marque qui fait son chiffre à près de 50 % de plus qu’ailleurs qu’ailleurs mènerait des pratiques douteuses et immorales sur le continent africain dans les domaines du marketing, management et de développement. Ces pratiques ont été révélées par un journaliste d’investigation collaborateur du Monde Afrique dans son livre « Heineken en Afrique, une multinationale décomplexée« .

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Olivier van Beemen puisque c’est de lui qu’il s’agit s’est confié dans une interview au journal le Monde et fait des révélations qui font froid dans le dos. S’il affirme que la parution de son livre a eu une incidence sur les affaire de la multinationale sur le continent, il déplore le fait qu’aucune enquête judiciaire n’ait été ouverte.

Pas totalement détaché de la politique en Afrique

Sur le plan politique en Afrique, le deuxième brasseur au monde ne serait pas resté totalement détaché. Deux exemples ont été cités par le journaliste Olivier van Beemen même s’il souligne que c’est risqué pour une entreprise de s’impliquer en politique puisque dans le cas d’une alternance les affaires risquent de se compliquer. Cependant il a présenté le cas de deux pays : le Burundi et le Rwanda.

Au Burundi par exemple, Heineken détient la majorité des actions la brasserie nationale. 59 %. C’est ce que détient la marque dans le capital de la Brarudi (brasserie locale). Olivier van Beemen confie qu’en 2015, le Président Nkurunziza qui avait demandé à la cour s’il pouvait se présenter pour une troisième mandat avait nommé le président de la cour, Charles Ndagijimana, dans le conseil d’administration de la Brarudi. Après que la cour ait donné son quitus, ce dernier a été bombardé président du conseil d’administration de la Brasserie.

Au Rwanda par contre, c’est un tout autre cas. Pendant le génocide, la marque à travers Primus a continué a produire ses bouteilles qui rendaient les milices hutu ivres. Elle a continué de verser les taxes au régime pendant le génocide.

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Des pratiques immorales

Sur le plan social, la multinationale bien réputé aux Pays-Bas s’est illustré également négativement. En RDC, les vendeuses ont été forcées à avoir des relations avec des hauts fonctionnaires de la multinationales.

Au Nigéria, ce sont près de 2500 prostituées qui ont été approchées pour vanter les mérites de la marque Legend filiale de Heineken au Nigéria auprès de leurs clients. Elles ont été formées pour conseiller la marque à leur client au détriment de Guiness assurant que Heineken augmenterait les performances de ceux-ci. Dans ce business où les bars faisaient leur chiffre, les tenants recevaient des commissions proportionnelles aux nombres de capsules présentées. Olivier van Beemen assure que ces confessions ont été faites par le directeur général de la filiale de Heineken au Nigeria Festus Odimegwu qui s’en vantait.

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