Il est désormais défendu aux agents de la police et de la douane de collaborer avec les « klébés » (personnel ne faisant pas partie des effectifs de la douane et de la police). Cette injonction provient des directeurs généraux de la douane et de la Police Républicaine. Lors d’un déplacement qu’ils ont effectué sur Sèmè-Kraké, hier lundi 17 septembre, les directeurs généraux de la police et de douane ont interdit à leurs troupes de collaborer avec les « Klébés ». « Les Klébés sont rigoureusement interdits sur toute l’étendue du territoire national. S’il y a de la résistance de leur part, nous devons faire une enquête judiciaire et les présenter au Procureur de la République. Ils ne font pas partie, ni du dispositif de contrôle douanier, ni du dispositif de contrôle de sécurité. Ils sont des éléments encombrants nuisibles au bon fonctionnement du dispositif » a fait savoir le Gal Nazaire Hounnonkpè.
Les éléments de la police et de la douane doivent aussi respecter quelques règles de déontologie et d’éthique propres à leurs professions. Désormais, il est interdit aux policiers de prendre de l’argent chez les usagers sans leur délivrer une quittance. Si un citoyen tombe sous le coup d’une contravention, il doit aller payer les amendes au trésor public.
De plus, les policiers ne doivent plus effectuer des contrôles sur les produits pétroliers. Cette tâche est réservée aux agents de la douane. « Si vous avez des informations sur des trafiquants qui contournent le dispositif douanier, vous renseignez le service des douanes. Et si c’est nécessaire de prêter main forte aux douaniers, vous le faites. Mais vous ne pouvez pas par vous-mêmes déclencher un contrôle de produits pétroliers » a expliqué le Gl Hounnonkpè.
Des sanctions en cas de manquement
Charles Sacca Boco, le directeur général de la douane a fait part des mesures prises pour faire régner la déontologie et l’éthique au sein de sa troupe. A l’en croire, il y a eu des missions d’informations dans plusieurs unités ce qui a abouti à des sanctions au premier degré contre certains douaniers.
« Nous prenons l’opinion à témoin pour que dès qu’il y aura des mesures disciplinaires, les uns et les autres se retrouvent à travers les sanctions qui leur seront infligées. Les déclarations et les quittances fantaisistes qui servent de raison à rançonner ne seront plus de nos habitudes » a-t-il indiqué.
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