Après Nicolas Hulot, le gouvernement Macron pourra-t-il compter sur Daniel Cohn-Bendit au poste de ministre de la Transition écologique ? Si la réponse reste inconnue à ce jour, ce dernier a bel et bien été approché.Après le départ fracassant de Nicolas Hulot du gouvernement, l’exécutif français s’est retrouvé dans une drôle de situation, ne sachant réellement comment réagir. Cependant, l’effet de surprise passé, il a très vite fallu se remettre au travail et trouver un successeur à la figure écologique de l’hexagone. Si Ségolène Royal a ainsi été pressentie durant un moment, c’est finalement Daniel Cohn-Bendit qui pourrait finalement récupérer la place vacante. En effet, ce dernier aurait été approché par le gouvernement afin de succéder à Nicolas Hulot.
Cohn-Bendit, un homme difficile à convaincre
Selon certaines informations, Daniel Cohn-Bendit aurait ainsi été contacté par Christophe Castaner et Benjamin Grievaux. Si rien n’a été proposé de manière officielle, l’homme politique franco-allemand pourrait prendre la direction de Paris d’ici à dimanche afin de rencontrer le chef de l’État.
Cependant, Cohn-Bendit est un homme de conviction et le convaincre sera compliqué. D’ailleurs, il ne s’en cache pas, pour le moment, la réponse est plutôt : « Non, mais… ». Une réponse loin d’être définitive donc, mais qui prouve que ce dernier n’est pas complètement hostile à l’idée de rentrer dans le gouvernement d’Édouard Philippe. Ses conditions ? Attendre d’en savoir plus sur ses tâches et surtout, écouter Macron concernant les leçons tirées de la démission surprise de Nicolas Hulot.
Le cofondateur d’Europe Écologie-Les Verts semble donc avancer à reculons, ajoutant au passage que le combat écologique n’est que très minoritaire en France. Selon lui, ce n’est pas un nouveau ministre qu’il faut, mais bel et bien une véritable prise de conscience de l’importance des enjeux écologique dans notre vie de tous les jours, un changement de mentalité qui n’aura pas lieu du jour au lendemain. Le travail reste donc long et difficile et la marge de manœuvre plus que limité. Un défi à la hauteur de Cohn-Bendit ?
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