France : les aveux d’Edouard Philippe sur la situation de l’exécutif

Edouard Philippe le reconnaît lui-même, la rentrée est compliquée pour l’exécutif, la faute notamment aux différentes affaires liées par exemple, à Alexandre Benalla ou encore aux démissions surprise de Nicolas Hulot ou de Gérard Collomb.
Mercredi dernier, le Premier ministre français Édouard Philippe était réuni avec les députés du Modem, le mouvement démocratique centriste, allié de la majorité LREM depuis la prise de pouvoir d’Emmanuel Macron. Problème ? Le groupe parlementaire a décidé de prouver qu’il était toujours libre et loin d’adhérer à toutes les pratiques de La République en marche en présentant son propre candidat au « perchoir », à savoir, la direction de l’Assemblée nationale.

Ce dernier avait d’ailleurs obtenu 86 voix, soit bien au-dessus des 46 voix représentant le nombre de députés de son parti. Quelques jours auparavant, le député Jean-Louis Bourlanges fustigeait une « mise à écart » du groupe Modem au sein de la coalition majoritaire.

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À cela, s’ajoutent bien évidemment l’affaire Benalla ou encore les départs surprises de Nicolas Hulot ou de Laura Flessel, qui comme l’assure Edouard Philippe, « ont fait du mal ». Cependant, loin de se décourager, ce dernier a invité les députés MoDem à « garder le cap » assurant toutefois les avoir entendu. 

L’avertissement lancé par le MoDem, entendu par la majorité

En effet, ce dernier a assuré vouloir mettre en place des bureaux de concertations conjoints entre LREM et le MoDem au sein de l’Assemblée, afin de mieux les intégrer et les associer. L’objectif étant de permettre à ces élus centristes de se sentir plus concernés par les prochaines grandes réformes, comme le Service national universel ou encore, la loi de révision de bioéthique. 

Une rencontre qui semble trahir un sentiment d’instabilité du côté de l’exécutif qui a visiblement compris qu’il était absolument vital pour le bon déroulement de la politique Macronienne jusque la fin du mandat présidentiel, de s’entourer de forces vives et surtout, soudées. L’avertissement récemment lancé par le groupe centriste a donc été entendu à défaut d’avoir été compris. De quoi rendre la rentrée, encore moins agréable du côté d’En Marche.

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