Au Burkina, l’inefficacité du président Kaboré sur la question de l’insécurité commence à sérieusement irriter la population qui ne sait plus vraiment comment réagir. Pointé du doigt, ce dernier est-il en mesure de réagir ?Au Burkina Faso, la recrudescence des violences et autres attaques imputées à des groupes armés posent de nombreuses questions. En effet, le Mouvement Burkinabé des Droits de l’Home et du Peuple (MBDHP) estime que ces nombreux attentats sont la preuve que le gouvernement actuellement en place est totalement dépassé par les événements. Il faut dire que les derniers chiffres dévoilés font froid dans le dos.
Kaboré va-t-il accepter de revoir sa copie ?
En l’espace de deux semaines (12-28 août), 17 personnes dont sept soldats, cinq gendarmes, trois civils et deux paramilitaires sont décédées suite à de nouvelles attaques.
Un bilan bien trop lourd pour Chrysogone Zougmoré président du MBDPH, pour qui le gouvernement semble avoir baissé les bras. En effet, selon certaines de ses déclarations, les forces de l’ordre ne sont, au jour d’aujourd’hui, plus en mesure de défendre les populations. La faute notamment à l’éclatement de ces milices et groupes armés qui opèrent désormais dans tout le pays.
Un manque de moyen et une guerre psychologique
Une nouvelle situation difficile à gérer pour le gouvernement qui n’avait qu’à se concentrer sur le nord du pays et la région du Sahel, il y à de ça quelques mois. Aujourd’hui, les choses ont donc sensiblement évolué et au manque de moyens, s’ajoute une psychose ambiante qui gagne les rangs des forces armées. En effet, les forces de l’ordre ont récemment tiré sur deux civils en circulation. Seule solution viable ? Tout revoir, de A à Z.
Selon Zougmoré, il faut absolument que le président Kaboré accepte de revoir sa copie concernant le système sécuritaire mis en place et surtout, le déploiement de nouveaux moyens susceptibles d’aider les militaires et les forces de l’ordre à lutter contre ces attaques à répétition, terrorisant la population.
Laisser un commentaire