Le web-activiste Vital Panou vent debout contre l’entrée en vigueur des nouvelles taxes sur internet au Bénin. Dans une vidéo postée sur sa page Facebook, il se dit déçu et en colère contre les autorités béninoises. Pour le web-activiste, c’est surprenant de voir un jeune ministre comme Romuald Wadagni prendre fait et cause pour ces nouvelles taxes sur internet. De plus, les arguments qu’il a avancés pour défendre ces tarifications sont discutables.Les gens n’utilisent pas les réseaux sociaux pour critiquer uniquement le gouvernement. Les réseaux sociaux ont permis de révéler certains talents selon Vital Panou. En guise d’exemple, il a cité l’artiste Attinkpon connu aujourd’hui pour son titre « Because Because ». Mieux, ces médias contribuent à sauver des vies.
« Depuis 2016 je suis intervenu dans une dizaine de SOS pour sauver quelqu’un à Cotonou » informe le web-activiste. Grâce aux réseaux sociaux, « des accidents se sont produits à des endroits et on a pu réagir (promptement pour sauver les victimes) » poursuit-il. L’homme a aussi évoqué le cas d’un directeur d’école de Sakété qui a pu reconstruire son école ravagée par un orage grâce à un Sos qu’il a lancé sur les réseaux sociaux. En somme ces médias ne sont pas utilisés pour seulement critiquer l’action gouvernementale. Mais lorsque « quelqu’un à passer tout son temps à détruire son adversaire » en utilisant les réseaux sociaux, il a peur qu’on l’attaque par les mêmes canaux, estime le web-activiste.
Selon Vital Panou, le président Talon a pris une décision injuste en taxant internet. Les jeunes qui activent des forfaits pour « aller sur WhatsApp » paient du crédit donc il ne faudrait pas faire croire à l’opinion que les réseaux GSM enregistrent des baisses de gain du fait de l’usage de ce réseau social. Il invite pour finir les jeunes lésés par les décisions de l’actuel régime à se mobiliser pour lui infliger une sanction exemplaire lors des prochaines élections, car les régimes dictatoriaux ne montrent pas leur visage du jour au lendemain. Ils s’installent petitement.
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