Aux Etats-Unis, le numéro 2 de la justice Rod Rosenstein, est actuellement pointé du doigt pour avoir envisagé d’enregistrer le président Trump à son insu dans le but de le déclarer inapte à gouverner.Numéro 2 de la justice aux États-Unis, Rod Rosenstein est actuellement pointé du doigt par le New York Times pour avoir émis l’idée d’organiser un complot dans le but de faire tomber le président Trump. Selon les révélations effectuées dans le quotidien américain, ce dernier aurait en fait demandé à ce que Donald Trump soit enregistré à son insu alors que régnait le chaos au sein de la Maison-Blanche, suite au limogeage de l’ancien directeur du FBI, James Comey.
Selon lui, ces enregistrements auraient permis d’invoquer le 25e amendement de la Constitution américaine, rendant de fait, le président américain « inapte » à gouverner.
Acculé, Rosenstein a dû se résoudre à sortir de sa réserve et n’a pas hésité à qualifier ces accusations « d’inexactes et de factuellement incorrectes » d’autant plus que l’article du NYT avance que Rosenstein aurait également demandé au FBI d’enregistrer le président.
Une défense légère à la vue de la gravité des révélations, qui pourraient d’ailleurs lui coûter son poste.
Rosenstein et Mueller, remerciés ?
En effet, le président américain ayant directement nommé Rosenstein pourrait considérer cela comme une véritable trahison d’autant plus que ce dernier se trouve déjà dans le viseur de Donald Trump.
Il y a 18 mois, c’est Rosenstein lui-même qui nommait le procureur Mueller aujourd’hui en charge de l’enquête sur les possibles interférences entre la Russie et les États-Unis au cours de la campagne présidentielle de 2016.
Son renvoi pourrait ainsi permettre à son successeur de nommer un nouveau procureur général et donc, de fait, mettre un terme au travail entrepris par Mueller.
Laisser un commentaire