L’affaire Alexandre Benalla, a été sans conteste l’affaire de cet été en France. Les images de Benalla, le montrant entrain de molester un manifestant avaient défrayé la chronique.Le 5 Octobre, l’ancien responsable à la sécurité de l’Élysée était devant les juges pour y subir un interrogatoire, après sa mise en examen pour « violences volontaires » lors des manifestations du 1er mai, qui se sont déroulées place de la Contrescarpe, dans le Ve arrondissement de Paris. Le journal Le Monde a eu des échos de l’interrogatoire et il faut dire que Benalla est resté droit dans ses bottes. D’après lui, il n’a rien à se reprocher.
« J’ai fait mon devoir de citoyen » dira à plusieurs reprises l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron. Il a mis en avant la violence qui régnait le 1er mai, place de la Contrescarpe: « C’était la guerre civile. Une partie de la classe politique et des médias sont du côté des casseurs, je le déplore. J’ai fait mon devoir, et si c’était à refaire, je le referais de la même façon. Je suis fier de ce que j’ai fait. »
Concernant son interpellation musclée sur un manifestant, il reconnaît avoir eu un geste vigoureux. Il a précisé aux juges que ce n’est pas la première fois qu’il procède à des interpellations « en sa qualité de réserviste de la gendarmerie ou de citoyen. » Il s’est dit convaincu de ceci: « Aujourd’hui, la seule chose qui fait que je suis mis en examen et là aujourd’hui c’est parce que j’étais collaborateur du président de la République ».
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