Au plus haut des efforts de L’Allemagne pour présenter des excuses avec la Namibie à propos du génocide de Hereros et de Namas au début du XXe siècle, les propos du Commissaire pour l’Afrique de Merkel, viennent comme un cheveu dans la soupe des négociations.Le sujet est en tout cas délicat pour le gouvernement allemand. Günter NookerReprésentant personnel de la chancelière allemande pour l’Afrique au ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement a déclaré dans une interview à un quotidien national, que la guerre froide avait « plus porté préjudice à l’Afrique que la période coloniale »… Et que la traite négrière avait bien sûr été « terrible » mais que le pouvoir colonial européen en Afrique avait « contribué à la libération du continent » des « structures archaïques ».
Il n’en fallait pas plus pour que des représentants de la communauté noire en Allemagne crient au racisme et s’indignent ; « Les millions d’Africains tués et déplacés ne laissent aucun doute sur l’ampleur des crimes commis pendant la colonisation », reprochant au Délégué de l’Afrique de « minimiser l’un des plus grands crimes contre l’humanité, mais également de nier les conséquences directes de la colonisation qui ont été l’esclavage et le pillage de l’Afrique ».
Et Nooke de se défendre en disant qu’il ne citait que l’entrepreneur anglo-saxon Mu Ibrahim, et que sa parole avait dépassé sa pensée.
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