Aux Etats-Unis, des chercheurs ont réussi à prouver le lien étroit entre bactérie buccale et le développement de la maladie d’Alzheimer. Une avancée qui pourrait changer énormément de choses dans l’approche de la maladie.Incroyable découverte que celle récemment réalisée par des chercheurs de l’université de l’Illinois, à Chicago. En effet, ces derniers viennent de trouver un lien entre une bactérie buccale et le développement de la maladie d’Alzheimer. Une suite logique offerte à une étude déjà réalisée en 2011 qui prouvait le lien étroit entre maladie parodontale et trouble cognitif.
En effet, à l’époque, la Columbia University Medical Center réussissait à mettre en lien une parodontie avec des troubles de la mémoire chez les personnes âgées. Un peu plus tard, c’est du côté de Taïwan, à l’Université National Yang Ming de Taipei, une relation de cause à effet entre une bonne fonction cognitive et un faible niveau de parodontie. Des études plus poussées sur des personnes décédées de la maladie d’Alzheimer ont permis de démontrer que la présence d’une bactérie bucco-dentaire, le Porphyromonas Gingivalis au niveau du cerveau.
Des résultats plus que surprenants !
C’est d’ailleurs à ce titre que les chercheurs de l’Université de Chicago ont décidé de mener à bien quelques tests, dans le but de démontrer la puissance et l’impact de cette bactérie. Ainsi, ces derniers ont exposé à plusieurs reprises, des souris avec la Porphyromonas Gingivalis, sur une période de 22 semaines. Un second groupe de 10 souris servait quant à lui de groupe de contrôle. Une fois l’expérience terminée, les chercheurs ont étudié les tissus cérébraux des rongeurs.
Résultat ? La bactérie était bien présente dans leur cerveau, au niveau de l’hippocampe. Plus étonnant encore, la microscopie a révélé plusieurs signes de neuropathologie associables à la maladie d’Alzheimer.
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