Constantin Amoussou a adressé une lettre ouverte à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Dans cette correspondance, le juriste béninois accuse la Criet de méconnaître certaines règles de droit s’offrant ainsi en spectacle.
Constantin Amoussou semble avoir une dent contre la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Dans une lettre ouverte adressée à la juridiction, il dit compatir à sa douleur parce qu’elle « a manqué d’offrir la tête du président Sébastien Ajavon sur un plateau d’or au principal instigateur de (sa) mission à deux jours exacts du bouclage de la moitié d’un quinquennat au bilan triste, sec et vide ».Dans la tête du juriste il semble clair que la Criet veut procéder à « l’immolation judiciaire » de Sébastien Ajavon en ignorant délibérément certaines règles de droit.
« Je voudrais vous dire que le peuple du Bénin vous observe, triste de son honneur que dans vos rôles, vous semblez jeter en pâture, aveuglés par votre influence qui s’épaissit, offrant en spectacle, peut être inconsciemment, le laboratoire de la démocratie en Afrique , comme des gamins à amuser Dupont Morreti et Bensimon, dans une affaire jugée et définitivement jugée, selon qu’il est admis universellement dans tous les ordres juridiques : Non bis idem » a-t-il écrit .Il rappelle, que le peuple béninois a pris le pari d’avoir vaincu la fatalité à la Conférence nationale des forces vives de la nation. C’est donc au nom de ce pari qu’il estime que le peuple restera debout mains nues, face aux armes s’il faut, face aux chars de guerre, debout dans la rue… jusqu’au rétablissement de l’Etat de droit, « jusqu’à la libération de tous les prisonniers politiques et au retour des exilés ».
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