Dans un post publié sur la page Facebook de la cour constitutionnelle, il y a quelques heures, Hospice Houénou de Dravo, l’attaché de presse du président de la Cour constitutionnelle annonce la mise en conformité du code électoral avec la Constitution ce lundi 08 octobre 2018. Il a aussi fait quelques mises au point.La loi n° 2018-31 portant code électoral au Bénin a été mise en conformité avec la Constitution lundi dernier, après la décision Dcc 18-199 du 02 octobre 2018, indique le post publié sur la page Facebook de la Cour constitutionnelle il y a quelques heures. Le message fait également savoir que certains béninois ont souhaité que la Cour diminue ou rejette le montant des cautionnements pour les élections présidentielles et législatives juste après le vote du code électoral par l’Assemblée Nationale.
Leur souhait ne pouvait pas être exhaussé dans la mesure ou le code électoral est une loi et seule une autre loi peut la changer Le parlement reste la seule institution à voter les lois. La Cour constitutionnelle n’en a pas compétence. Elle ne peut pas se substituer à l’Assemblée nationale pour faire la loi à sa place.
N’ayant donc pas le droit de toucher au montant des cautionnements, la haute juridiction a voulu ouvrir le débat en programmant une audience de mise en état le 28 septembre dernier afin de recueillir tous les recours éventuels qui pouvaient émaner des députés. « Pendant plus d’une semaine aucun député de la minorité comme de la majorité parlementaire ne s’est présenté pour formuler un recours contre la loi » fait observer le post .
Et pourtant, l’article 121 alinéa 1 de la Constitution, leur en donnait le pouvoir. En ne réagissant pas « les députés, surtout de la minorité ont donc validé le texte.La Cour n’a pas une sagesse infinie. Elle doit être mise en demeure. Malheureusement ceux qui contestent le nouveau code électoral n’ont pas pu le faire » constate l’attaché de presse du président Djogbénou.
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