Jean Michel Abimbola, le coordonnateur du Bloc de la majorité parlementaire (Bmp) était hier lundi sur les plateaux de la télévision nationale. Le député est venu apporter quelques éclaircissements sur la réforme du système partisan et le nouveau code électoral. Le coordonnateur du Bloc de la majorité parlementaire a d’abord fait savoir que la charte des partis politiques et le code électoral ont été l’œuvre d’un travail collégial. Mais devant la caméra, chacun se met dans sa posture politique, s’adonne au folklore et aux critiques. Il a ensuite montré les avantages de chacun de ces textes en commençant par la charte des partis politiques. Une charte qui selon lui permet d’avoir des partis nationaux. « Aujourd’hui, on dit qu’il faut 155 membres fondateurs dont 15 par commune. Ça permet d’être sûr que le parti est représenté sur toute l’étendue du territoire » a déclaré Jean Michel Abimbola. Avec la charte des partis politiques, la classe politique a une chance d’accéder au pouvoir, ce qui n’est pas le cas depuis plus d’une décennie selon le parlementaire. Le texte mettra également fin au règne de l’argent dans la politique parce que l’Etat va désormais financer les partis politiques.
En finir avec le règne de l’argent en politique
Les cautions faramineuses qui font l’objet de polémique ne sortiront pas de la poche des candidats, selon le député. « On ne demande pas aux candidats de payer à eux seuls 250 millions de FCFA. Mais la réforme prévoit que cette caution sera payée à partir du financement des partis politiques qui varie de 3 à 4 milliards à distribuer entre 4 à 5 partis politiques. Et c’est un cautionnement remboursable quand vous atteignez 10% » explique t-il. La charte des partis politiques permet aussi de limiter le pouvoir de l’argent dans la politique selon l’invité . « Si nous ne chassons pas le règne de l’argent dans la politique, nous aurons des narcotrafiquants aux élections prochaines » prévient-il. Lors de la dernière élection présidentielle , on a entendu dire que les candidats ont payé 40 milliards. De l’avis du coordonnateur du BMP, si on n’arrête pas la saignée, on va se retrouver à 50 ou 100 milliards.
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