Gilbert Togbonon, le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a tenu une réunion de commandement avec les officiers de police judiciaire hier mardi 23 octobre à Porto-Novo. Le procureur spécial de la Criet , Gilbert Togbonon a rencontré hier mardi les officiers de police judiciaire . Cette réunion a permis au magistrat d’exposer la politique pénale du parquet. Pour Gilbert Togbonon, la politique pénale du ministère public est la tolérance zéro pour les infractions économiques, les crimes de sang, la délinquance en col blanc, les trafics de tous genres et les violations faites aux femmes, aux handicapés et aux enfants entre autres. Pour mener à bien cette politique, le procureur spécial dispose des mêmes prérogatives que le procureur de la république selon la loi.
Il a tous les pouvoirs pour se saisir d’office d’une affaire relevant de sa juridiction. Il a également le droit de recourir à la force publique. Les OPJ qui relèvent de sa compétence territoriale, obéissent à ses ordres . Ils constatent les infractions à la loi pénale, rassemblent les preuves et recherchent les auteurs du forfait conformément à l’article 14 du code de procédure pénal.
« La Criet est composée de 5 organes d’exécution pouvant garantir son fonctionnement en tant que juridiction » a par ailleurs expliqué le 2 e substitut du procureur spécial Fifamè Edwige Akloutangni. La Cour, prise dans le sens de l’organe juridictionnel est composée de 7 magistrats décomposés en les personnes du président de la cour, 4 assesseurs et 2 magistrats en qualité de suppléants pour remplacer les titulaires empêchés. Le ministère public de la Criet est assumé par le procureur spécial et 2 substituts nommés conformément à la loi.
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