François Compaoré était considéré comme l’un des hommes les plus puissants du Burkina Faso, du temps où son frère Blaise Compaoré était le président du Faso.Mais voilà, l’insurrection populaire de 2014 est passée par là et le régime de Blaise Compaoré a été déchu. Depuis, de nombreuses personnalités de l’ancien pourvoir ont pris le chemin de l’exil. D’autres doivent faire face à de nombreuses affaires judiciaires au Faso.
Le règne de son frère ayant pris fin en 2014, François Compaoré prit d’abord la direction du Bénin, avant de poser ses valises en France. Là-bas, il fait souvent la navette avec Abidjan, pour aller rendre visite à son frère qui y a trouvé refuge depuis 2014. La justice Burkinabé a alors émis auprès des autorités françaises un mandat d’arrêt contre l’ancien « petit président », afin qu’il puisse être extradé pour répondre de certains de ces actes.
Les autorités judiciaires françaises avaient alors réclamé des éléments complémentaires pour donner suite à la demande d’extradition. Cependant, Il pourrait y avoir problème dans la procédure, car l’avocat de François Compaoré, Maître Pierre-Olivier Sur, a dénoncé certaines irrégularités, notamment un faux en écriture publique émis par le juge burkinabé Zerbo.
Maître Pierre-Olivier Sur a accusé nommément le doyen des juges d’instruction burkinabé d’avoir falsifié un procès-verbal d’audition avant de le livrer à la justice française et d’ajouter: « par exemple, tel témoin qui dit : j’ai vu des hommes masqués. Et le juge rajoute dans son PV de synthèse : ils étaient masqués et ils avaient des armes. »
L’avocat estime donc qu’il y a eu un faux en écriture publique et il compte engager une poursuite judiciaire contre le juge Zerbo en France. Il a déclaré: « C’est criminel. Le juge d’instruction burkinabé risque la cour d’assises, ici à Paris, puisque, bien évidemment, je déposerai plainte »
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