Depuis 2015 et l’arrivée au pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré, le Burkina Faso fait l’objet de fréquentes attaques terroristes, notamment dans la partie Nord du pays.Mais depuis quelques mois, un autre front s’est ouvert à l’Est. Dans cette partie du pays, les forces de défense et de sécurité sont ciblées. Plusieurs postes frontières et des commissariats ont été attaqués. Les assaillants utilisent aussi un mode opératoire qui est difficile à distinguer.
Pour empêcher le déploiement de renforts des forces armées burkinabé, les terroristes placent des mines artisanales sur les routes pour ralentir l’avancée des renforts. Dans la nuit du 5 octobre, un convoi de la police nationale a été victime d’une attaque dans la région du Nord. Un véhicule de la police a sauté sur un engin explosif improvisé dans la localité de Sollé, qui est située à quelques kilomètres de la frontière malienne.
Après l’explosion, il y a eu des échanges de tirs entre les assaillants et le reste du convoi des policiers. Le bilan fait état de six morts et cinq blessés dans les rangs de la police burkinabé après cet assaut terroriste à Sollé. Il faut noter que c’est la troisième attaque au niveau de cette localité en une année. À la fin du mois d’août, deux agents de police du commissariat de sollé avaient été pris dans une embuscade et lorsque les renforts arrivaient, des assaillants s’étaient attaqués à leur commissariat qu’ils avaient tenté d’incendier.
L’utilisation des mines artisanales pour commettre des attentats contre les forces de défense et de sécurité burkinabé est devenu légion. Une source sécuritaire affirme: « les terroristes laissent passer le véhicule blindé et font sauter les véhicules non sécurisés, avant d’ouvrir le feu sur le reste du convoi. Leur objectif est de saper le moral des hommes et empêcher les forces burkinabé d’occuper le terrain »
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