Ce dimanche 07 Octobre, le Cameroun est allé aux élections présidentielles et sera élu Président du Cameroun celui qui, au scrutin majoritaire à un tour, aura obtenu le plus grand nombre de voix sans obligation de majorité. Depuis des déclarations fusent et font craindre le pire.7 000 observateurs, dont l’Union africaine ont supervisé les élections au Cameroun. Des élections plutôt apaisées selon les médias internationaux, sinon climat délétère dans la zone anglophone où les menaces des séparatistes de l’ambazonie ont tentés d’empêcher la bonne marche du scrutin. D’ailleurs, seul le parti de Biya a fait campagne dans le nord-ouest et sous haute sécurité.
Les huit adversaires à son parti ont soit évité les deux régions anglophones, soit en ont été chassés. Une organisation biaisée de possibles violences, mais aussi et surtout le fait pour certains candidats de crier déjà victoire font craindre à l’UA des crises post électorales.
Pendant que le RDPC, le parti du président candidat Paul Biya dit être « optimistes et sereins » puisque des » indicateurs » » autorisent à être optimistes » alors que Maurice Kamto, opposant historique, déclare lui avoir « reçu la mission de tirer le penalty » et que » le but a été marqué « , le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji précise lui que » La proclamation officielle des résultats est un droit exclusif du conseil constitutionnel et personne n’a le droit de s’y substituer ».
Il prévient par contre que » Toute forme de contestation du verdict des urnes autre que les moyens légaux constitutionnels ne sera pas tolérée ». A bon entendeur!
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