Laurent Gbagbo est le premier ancien chef d’État à avoir été remis à la Cour Pénale Internationale. Cela fait suite aux milliers de morts enregistrés après la crise postélectorale de 2011. Il est donc du côté de la Haye, pour répondre de quatres chefs de crimes contre l’humanité: meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains. Après plus de deux ans de procès, les avocats de Laurent Gbagbo estiment qu’il n’y a pas assez d’éléments qui prouvent la responsabilité de leur client dans ces actes et réclament un non-lieu total, ce qui signifierait une remise en liberté pour l’ancien président.
Alors que les audiences devant la cour sur une demande d’acquittement devaient se poursuivre jusqu’à ce vendredi, les avocats de la défense ont formulé le souhait de bénéficier d’un délai afin de pouvoir répondre à tous les arguments de l’accusation.
Le juge Cuno Tarfusser a donné un avis favorable à la demande, à laquelle s’est associé Emmanuel Altit, l’avocat de Laurent Gbagbo. Le juge a indiqué que les audiences reprendront le 12 novembre et se tiendront jusqu’au 20 novembre.
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