L’État Angolais à enclenché une vaste opération d’expulsion de citoyens congolais. Ajouter aux expulsions, des congolais décident de leur propre chef de retourner en RDC pour fuir notamment les persécutions dont ils sont victimes en Angola.Cette opération d’expulsion, lancée par les autorités angolaises, concerne les migrants en situation irrégulière. Les différents témoignages font cas de l’utilisation répétée de la violence. Cette situation a vivement fait réagir plusieurs personnalités de la classe politique congolaise, majorité comme opposition confondue.
Juvénal Munubo, député de l’UNC ( Union pour la Nation Congolaise) regrette la situation dans laquelle se trouve certains de ses compatriotes en Angola, il a remis en cause la diplomatie congolaise: « Ça montre que la diplomatie congolaise n’est pas respectée parce que ces expulsions ne peuvent pas se dérouler sans que le gouvernement ne soit au courant (…) et je crois que le Parlement ne doit pas rester silencieux par rapport à cela. Il faut une mission, une commission d’enquête pour voir ce qui s’est passé. »
Quant au jeune député du Parti Lumumbiste Unifié, Patrick Muyaya, il a fustigé cette campagne d’expulsion teintée de violence. Il estime que les conventions signées par l’Angola et la RD Congo devraient permettre de régler ce genre de situation, avant d’ajouter:  » Vous ne pouvez pas de manière aussi violente et délibérée décider, quelles que soient les bonnes raisons que vous pouvez avoir dans votre pays, d’expulser des Congolais en masse et dans des conditions aussi sauvages. »
Claudel-André Lubaya qui est une personnalité de l’opposition politique s’inquiète face à l’afflux massif des retournés volontaires et des refoulés. Il préconise l’adoption d’un plan catastrophe, qui permettra  » une prise en charge sur le plan sanitaire, sur le plan matériel et sur le plan logistique. »Â
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