La bataille pour le poste de secrétaire générale de la francophonie s’annonce très rude. Les deux favoris que sont Michaëlle Jean et Louise Mushikiwabo croient fermement en leurs chances.Il faut dire que la dirigeante sortante qui est candidate à sa propre succession, la canadienne Michaëlle Jean a été fragilisée par certains reproches. On l’accuse notamment de dépenses jugées inappropriées au sein de l’OIF, qui ont émaillé son mandat.
Mais selon plusieurs analystes, les chances de la canadienne de briguer un second mandat à la tête de l’organisation francophone s’annoncent infimes. Même le gouvernement du Canada n’y croit plus et souhaite que Michaëlle Jean retire sa candidature.
Cependant, la dirigeante sortante de l’OIF ne veut pas abdiquer selon son porte-parole, Bertin Leblanc: « Je confirme qu’elle sera là jusqu’au bout et probablement au-delà ». La canadienne espère profiter d’un possible manque de consensus entre les pays africains membres de l’institution francophone pour l’emporter.
Michaëlle Jean aura donc fort à faire, face à l’autre candidate en lice, Louise Mushikiwabo, actuelle ministre des affaires étrangères du Rwanda, qui est l’immense favorite pour le poste de Secrétaire Générale de l’OIF. La Rwandaise a reçu des soutiens de poids, notamment de la France, et de plusieurs pays de l’UA.
Quant à Michaëlle Jean, elle a tenu à défendre son bilan et s’insurge contre » les campagnes de dénigrement, de désinformation et de diffamation » menées par les médias, qui l’accusent de faire des « dépenses somptuaires ». Elle a aussi promis de moderniser les pratiques administratives au sein de l’OIF
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