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Interpol : la femme du président Meng Hongwei s’inquiète pour sa vie

Meng Hongwei, président d’Interpol ayant disparu depuis près d’un mois, sa femme se pose de nombreuses questions. Pour le moment, ces dernières restent toutefois sans réponses.L’inquiétude se fait ressentir chez Grace Meng. En effet, la femme de Meng Hongwei, président d’Interpol disparu fin septembre à l’occasion de son retour en Chine s’interroge et espère des réponses de la part de l’organisation. Interrogée par la BBC puis par Le Monde, cette dernière assure que son mari peut, d’ores et déjà, être décédé. La raison ? « C’est le fonctionnement de la Chine d’aujourd’hui » assure-t-elle.

Xi Jinping veut mettre fin à la corruption

En effet, le gouvernement Jinping a décidé de débuter une véritable chasse aux sorcières en punissant toutes personnes suspectées de corruption. Problème ? Personne n’ose parler.

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Ainsi, depuis l’arrivée au pouvoir du nouveau président en 2012, ce ne sont pas moins de 1,5 million de cadres qui ont été sanctionnés. Selon les détracteurs du pouvoir en place, cela permet également à Jinping de se débarrasser de tous ses opposants en utilisant une excuse valable.

Une situation qualifiée d’invivable par la femme du président d’Interpol qui, jusqu’à son retour sur le sol chinois, avait gardé son titre de vice-ministre chinois de la Sécurité publique. Cependant, après avoir disparu, ce dernier redonnera signe de vie en démissionnant officiellement de ses fonctions et en quittant l’organisation policière, la Chine ayant confirmé qu’une enquête était menée contre lui, ce dernier ayant accepté des « pots-de-vin ».

Grace Meng pourrait demander l’asile en France

Émue, sa femme a avoué n’avoir que très peu d’espoirs quant au fait de le revoir, ajoutant que cela s’apparentait à de la persécution politique. Toujours selon ses dires, elle serait elle-même prise pour cible, après avoir reçu des dizaines de coups de téléphone menaçants.

Patrice Le Houelleur, avocat de Grace Meng, estime pour sa part que sa cliente pourrait demander l’asile politique en France. Enfin, les deux aimeraient qu’Interpol réponde enfin aux questions posées par cette mère de famille, l’organisation policière ayant très vite pris acte de la démission de Hongwei et n’ayant que très peu communiqué sur le sujet.

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