Interpol : le président a disparu après son retour en Chine

En Chine, la disparition de Meng Hongwei pose de nombreuses questions. Questions auxquelles Pékin se refuse de répondre, du moins, pour le moment. Meng Hongwei, président de l’organisation de coopération policière, Interpol, est en effet porté disparu depuis le 25 septembre. Ce jour-là, sa femme, inquiète, décide d’interpeller les secours au sujet de son mari qui ne lui a donné aucune nouvelle depuis son départ pour la Chine, quelques jours auparavant. Une affaire qui, selon Interpol, ne concerne que la France et la Chine.

Pékin ne donne aucune information au sujet de Meng Hongwei

Problème ? Pékin se refuse à donner des nouvelles du dirigeant qui, selon certains, pourraient avoir été la victime directe de la politique anticorruption menée par le président Xi Jinping. En effet, depuis plusieurs mois, le président chinois mène une véritable politique anticorruption visant à sanctionner les personnalités économiques, politiques et culturelles ayant, durant des années, usé et abusé de pots-de-vin. Selon les chiffres dévoilés par Pékin, 1,5 million de responsables ont d’ores et déjà été poursuivis dans le cadre de ce vaste plan.

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D’après le South China Morning Post, quotidien hongkongais publié en langue anglaise, Hongwei aurait été emmené dès son arrivée sur le sol chinois par les forces de l’ordre. Les motifs de son arrestation restent cependant relativement flous et personne ne sait réellement ce qui a bien pu se passer.

Paris avouant d’ailleurs son « interrogation » et son sentiment de préoccupation face aux menaces reçues par l’épouse de Meng Hongwei qui  occupe par ailleurs, le poste de vice-ministre chinois de la Sécurité Publique, depuis 2004. Sa nomination à la tête d’Interpol avait d’ailleurs provoqué le questionnement de nombreux dissidents qui ont estimé que Pékin aurait pu utiliser l’organisation afin de les traquer à l’international.

La traque aux corrompus, pointée du doigt

Une traque aux dissidents qui va de pair avec la chasse aux corrompus, également menée par le gouvernement Jinping. D’ailleurs, c’est à ce titre que la Chine s’est récemment dotée d’une « Commission nationale de supervision » (CNS), organe extra-judiciaire, censé prendre en charge les affaires liées à la corruption. Problème, le CNS est pointé du doigt pour ses méthodes peu conventionnelles, à savoir possibles détentions secrètes et actes de torture.

Une réponse

  1. Avatar de SANS APPEL
    SANS APPEL

    pouvoir chinois, tu nous fais peur. Cette fois -ci vous faites trop gros!
    Lâcez le morceau, il va vous asphyxier Xi PING JI

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