Le parti Forces cauris pour un Bénin émergeant (FCBE) condamne le processus et le verdict du nouveau procès conduit par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) du Bénin contre Sébastien Ajavon dans l’affaire des 18 kilogrammes de cocaïne. La condamnation, jeudi 18 octobre 2018, de Sébastien Ajavon et des trois autres prévenus dans le dossier cocaïne, à vingt (20) ans d’emprisonnement ferme et cinq (05) millions de francs Cfa d’amende puis la délivrance d’un mandat d’arrêt international contre eux « plonge davantage le Bénin dans le ridicule », selon le parti FCBE. Dans un communiqué, le bureau du parti relève qu’ « au cours de ce procès, les droits de la défense, point cardinal de la procédure pénale, n’ont pas été respectés, alors qu’en matière répressive, ils possèdent une importance particulière ». C’est « un principe à valeur constitutionnelle », soutient le parti.
Egalement, « les principes d’équité et d’impartialité ont été ignorés », estime-t-il avant de conclure : « Après les innombrables violations de notre loi fondamentale depuis le 6 avril 2016, voici le Bénin, à nouveau ‘’révélé’’ au monde entier comme un pays de non droit, où les accusés ne bénéficient plus de l’habeas corpus ».
Dans son communiqué, le bureau politique des FCBE condamne la sentence rendue par la CRIET. Il dénonce un acharnement contre les forces politiques de l’opposition au régime dit de la rupture aux fins de déstabiliser et de faire disparaître toute opposition au Bénin. Aussi, le bureau dit-il « non » à ce qu’il qualifie de « caporalisation de la justice, règlement de compte politique, violations des acquis de la conférence des forces vives de la Nation et création d’une juridiction d’exception rétrograde ».
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