L’Assemblée nationale a ouvert sa deuxième session ordinaire de l’année ce jeudi 25 octobre. A l’occasion, le président du parlement Me Adrien Houngbédji a prononcé un discours dans lequel il salue la réforme du système partisan et évoque les défis de cette session consacrée au vote de la loi des finances 2019.Dans son allocution, le patron de l’hémicycle n’a pas fait mystère de son engagement et de celui de ses collègues à exercer leurs prérogatives constitutionnelles jusqu’au dernière jour de leur mandat. »Que nul ne s’y méprenne, la démocratie est ici »a t-il affirmé avant de remercier ses collègues pour avoir contribué à l’aboutissement de la réforme du système partisan . A l’en croire, « c’était un objectif nécessaire en ce qu’il permettait de mettre fin à la transhumance politique et de favoriser l’émergence des grands partis politiques plus performants et plus représentatifs ». Il rappelle que les deux textes de loi qui encadrent cette réforme n’ont pas été votés sans consulter les partis politiques et les organisations de la société civile.
Leurs observations ont été prises en compte pour améliorer ces textes assure-il. Donc, les récriminations qui continuent de parvenir à ses oreilles, ces désaccords, « du moins ce qu’il en reste ne sont désormais que l’expression marginale de rigidités qu’il faut attribuer à la tendance naturelle des hommes à craindre le changement , fut-il positif » a-t-il déclaré. En ce qui concerne la deuxième session du parlement qui s’ouvre, elle sera consacrée à l’examen de la loi des finances notamment.
Diversifier les moyens de contrôle de l’action gouvernementale
Cet exercice requiert selon le président du parlement, une minutie particulière de la part des députés. La discussion et le vote de la loi des finances permettront de valider un outil essentiel au fonctionnement de l’exécutif mais également de placer le parlement dans une position privilégiée pour exercer ses attributions de contrôle de l’action du gouvernement. Il a rapporté le souhait du Bureau de l’Assemblée Nationale qui désire voir les députés diversifier les moyens de contrôle à leurs dispositions.
« Au-delà des questions orales avec débat, il est utile, lorsque les circonstances et les dossiers l’imposent, de recourir aux questions d’actualité, aux questions écrites et surtout aux auditions en Commissions. Je suis convaincu que c’est le meilleur moyen de renforcer la confiance entre le gouvernement et le peuple béninois, par une culture saine et responsable de la reddition des comptes» a-t-il indiqué. Rappelons que la 7 e législature de l’Assemblée nationale est en fin de mandat.Les élections législatives auront lieu l’année prochaine.
Laisser un commentaire