La Turquie, dernier pays foulé par Le journaliste qui s’y était rendu pour régler un problème d’ordre administratif à l’ambassade de son pays à Istanbul, désireuse de lever toutes équivoques quant à son implication dans la disparition de l’écrivain révèle détenir des preuves accablantes de la Culpabilité de l’Arabie Saoudite.En décembre 2016, Jamal Khashoggi journaliste et écrivain, pour avoir oser ouvertement critiqué Donald Trump, est interdit d’exercer. En septembre 2017, il s’exile aux États-Unis, où il tient une chronique au Washington Post. Il s’oppose alors de plus en plus ouvertement au prince héritier Mohammed ben Salmane. Le 2 octobre 2018, Jamal Khashoggi, à la demande de l’ambassade d’Arabie saoudite à Washington D.C, entre au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul pour obtenir un document inhérent à la confirmation de son premier divorce et ne réapparaît plus.
Les autorités turques ont estimé que Khashoggi avait été tué. Et tué à l’intérieur du consulat, Les autorités saoudiennes ont qualifié cette allégation de « ridicule et sans fondement« . Affirmant que M. Khashoggi a quitté le consulat peu de temps après son arrivée. Mercredi, un haut responsable turc s’exprimant sous le couvert de l’anonymat a déclaré à CNN que « les Saoudiens ne coopèrent pas pleinement à l’enquête. Ils ne sont pas disposés à coopérer« .
Cependant, Les responsables turcs de la sécurité ont conclu que les ¨plus hauts niveaux de la cour royale¨ en Arabie saoudite avaient ordonné l’assassinat de Khashoggi, indiquant que la Turquie disposait d’enregistrements audio et vidéo issus de surveillance vidéo et d’écoutes téléphoniques le prouvant. « En tant que citoyen saoudien, le bien-être de Jamal est notre principale préoccupation et nous nous concentrons sur l’enquête en tant que moyen de révéler la vérité sur laquelle repose sa disparition. Nos sympathies vont à la famille pendant cette période difficile » répond l’Arabie Saoudite.
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