Les grossesses en milieu scolaire, sont des phénomènes qui ont des conséquences notoires sur la vie des jeunes filles. Ces dernières peuvent voir leur avenir bouleversé du jour au lendemain.En Afrique du Sud, dans la province du Kwazulu Natal, une université a expulsé une jeune étudiante après que celle-ci soit tombée enceinte. Dans cette région du nord-est de l’Afrique du Sud, les stigmatisations envers les jeunes filles scolarisées qui tombent enceintes sont assez fréquentes.
En 2016 par exemple, dans la région du Kwazulu Natal, l’attribution de bourses scolaires à des jeunes filles était conditionnée au fait que celles-ci devaient être vierges. À l’époque, cela avait provoqué un tollé. Tout récemment, Javu Baloyi, le porte-parole de la commission nationale pour l’égalité entre les sexes a affirmé à l’AFP, qu’au moins une jeune femme enceinte a été expulsée d’une résidence universitaire du Kwazulu Natal, l’université du Zululand.
Javu Baloyi a précisé qu’il pourrait y avoir d’autres cas, mais il n’a pas donné un chiffre précis. Bathabile Dlamini, la ministre sud-africaine des femmes a déclaré dans un communiqué, que ces expulsions d’étudiantes enceintes constituent des « violences graves basées sur le sexe » avant d’ajouter: « Les étudiantes ne sont pas tombées enceintes seules. Expulser des femmes et laisser leurs partenaires ne fait que perpétuer les inégalités entre les sexes, parce que (…) vous privez les jeunes femmes de leur droit à l’éducation. » La dirigeante de la Ligue des femmes de l’ANC a pour sa part indiqué ceci : » Vous menacez de défaire des décennies de combat des femmes contre les barrières sociales, politiques et économiques qui nous ont laissées aux portes de l’éducation supérieure. »
Laisser un commentaire