Armes chimiques utilisées par les terroristes : Damas et Moscou condamnent, la France réservée

L’Attaque terroriste sur Alep aurait fait selon une agence de presse syrienne une centaine de victimes ; une attaque toute suite décriée par la Russie qui faisait écho à la Syrie ; la France, elle, faisait montre d’une relative prudence.L’attaque sur Alep ce samedi serait selon la Syrie, une attaque chimique au Chlore, un gaz hautement toxique et les obus lancés sur la ville auraient fait 107 blessés. Pour Damas aucun doute possible, «Cette attaque terroriste résulte de ce que certains pays facilitent la livraison de substances chimiques aux groupes terroristes en vue de les utiliser contre le peuple syrien et d’en accuser par la suite les autorités syriennes» ;

Une déclaration du ministère des affaires étrangères syrien qui intervenait après que le ministère russe de la défense faisait également une déclaration signalant qu’une riposte de son aviation avait détruit les avant-poste terroristes d’où serait venue l’attaque sur Alep.

Aussi alors que la Syrie et son allié la Russie appelaient la communauté internationale à «condamner immédiatement et fermement cette attaque terroriste», la France elle répondait, par sa première personnalité, Emmanuel Macron, interrogé par une agence de presse internationale, alors qu’il était en déplacement en Belgique que  «Nous n’avons pas d’informations claires et suffisantes pour faire un commentaire». Et  le Chef de l’état français de poursuivre, «La France condamne évidemment l’utilisation d’armes chimiques (…) et je souhaite que ceux qui diffusent ces informations sur cette possible utilisation d’armes chimiques partagent leurs informations, en particulier avec l’agence internationale à La Haye pour pouvoir identifier cette utilisation et l’attribuer».