La famille du président Djiboutien Ismaïl Omar Guelleh, est visée par une enquête en France pour biens mal acquis. La justice française a ouvert cette enquête après réception d’une plainte déposée par le collectif européen de la diaspora Djiboutienne et l’Ong Sherpa. « Les biens mal acquis » par l’entourage du président Djiboutien Ismaïl Omar Guelleh, intéressent la justice française. Elle a ouvert une enquête après que le collectif européen de la diaspora djiboutienne et de l’Ong Sherpa aient déposé une plainte pour « abus de biens sociaux, détournement de fonds publics, abus de confiance et corruption d’agents publics étrangers contre (les proches de M Guelleh. ) ». Il s’agit notamment de Tommy Tayoro Nyckoss son gendre et de Kadra Haid, son épouse.
Selon les plaignants, ces membres de la famille présidentielle possèdent des biens immobiliers dans les 8e, 16e et 17e arrondissements de la capitale française. Des biens de plusieurs millions d’euros qui ne peuvent être « acquis par le seul fruit du salaire des membres de la famille d’ Ismaïl Omar Guelleh et de ses proches ».
Le gendre et l’épouse du président indexés
Pour le collectif européen de la diaspora djiboutienne et l’Ong Sherpa, le gendre du président Djiboutien « semble être une personnalité pivot, centrale, dans la mise en œuvre des opérations effectuées depuis des années par la famille d’Ismaïl Omar Guelleh aux fins de détournement d’avoirs publics ». Ces accusations ne sont pas légères. L’enquête préliminaire conduite par l’office central pour la répression de la grande délinquance financière devrait aider à faire la lumière sur cette affaire.
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